Préfigurant la série des figures abstraites, ce travail est le résultat d’une crise créative. Au bout d’une série de collages réalisée pour le 111 des arts de Paris, il y a eu saturation. Le besoin de revenir à un geste conscient plutôt que s’en remettre au hasard des transferts et des déchirures a conduit tout d’abord à une phase figurative au style disparate, entrecoupée par une recherche abstraite intégrant de nouveaux gestes, de nouveaux réflexes, pour enfin revenir à une abstraction plus apaisée, bien que sombre. Mais toujours, pour trouver une lumière, même vacillante, même ténue.